En 2021, 39.000 contrats d’alternance signés au sein d’associations, selon une étude sur le poids économique des associations en France. Même si les associations font principalement du bénévolat, elles créent également de l’emploi et s’acquittent d’une contribution fiscale.
Un accroissement dû à la crise sanitaire ?
Ce lundi, les réseaux d’experts et universitaires « Recherches & Solidarités » ont publié leur 20e édition de « La France associative en mouvement ». Cette étude analyse l’évolution du secteur associatif français. Après la crise sanitaire, il y a eu un bond des effectifs et du nombre d’alternants.
La France compte entre 1,4 et 1,5 million d’associations actives. L’année 2020 a marqué un retrait de 1,6 % des effectifs, suivi d’un rebond de 2,7 % en 2021. En 2021, l’emploi privé non lucratif au sein des associations et des fondations représentait 149.000 employeurs pour 1,923 million de salariés (soit 9,8 % du total des salariés du secteur privé).
Le secteur sanitaire et social représente 58 % des effectifs salariés et de la masse salariale », au sein de 35.000 établissements.
Contribution fiscale
Le nombre de jeunes en alternance s’est accru. Il a augmenté de 34 % dans l’ensemble du secteur privé et de 64 % dans le secteur associatif ». Celui-ci représentait 3,9 % de l’ensemble des alternants du secteur privé en 2020. Avec 39.000 contrats en 2021, ce ratio est passé à 4,9 %.
« Parmi les associations les plus actives, le secteur du sport est en tête avec 10.000 contrats. (+77 % entre 2020 et 2021). En 2020, près de 34.000 associations et fondations ont été soumises à la taxe sur les salaires. Et 117.000 l’ont été à l’impôt sur les sociétés pour un montant de 144 millions d’euros.
« 90 % des associations fonctionnent uniquement sur le bénévolat et sur base de réciprocité, beaucoup plus difficiles à quantifier », déclare le sociologue Roger Sue.
